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Mes textes et autres bafouilles.
21 août 2015

5. Tes cicatrices.

Elles glissent le long de ton dos, dessinant des lignes sur ta peau. Elles sont des souvenirs, des douleurs passées. Lorsqu’elles sont sur ton ventre, elles symbolisent des souffrances surmontées. Sur tes poignés, elles peuvent te rappeler des erreurs, celles qui ont failli nous séparées. Des fois mêmes, elles ne sont pas visibles, pouvant être attaché à l’esprit comme au corps.

Elles sont les traces que tu as survécus. Que, malgré les obstacles semblant infranchissable, malgré les blessures troublant tes perceptions, malgré tout ça, tu es toujours là. Mes mains touchent, mes lèvres embrassent, ces signes de tout ce contre quoi tu t’es battu. J’imagine quelques fois avec peur, le sang coulant de ces anciennes plaies, alors je te serre plus fort encore. Comme pour repousser les fantômes, comme pour ressentir ta brulante envie de vivre.

Ne complexe pas pour tes cicatrices, dis-toi qu’elles sont là pour te rappeler qu’il faut que tu souris encore longtemps. Que tu profites de ta vie, des minutes s’écoulant lentement mais surement. D’ailleurs, avec le temps, elles s’effacent, mais jamais totalement.

Dis-toi que ceux qui n’en ont pas, en aurait peut-être besoin. Car l’humain n’apprend qu’en faisant des bêtises, et, nous, nous en avons fait des grosses. Elles ne sont peut-être pas très esthétiques mais tu es magnifique. N’ai pas peur, tu les as autant façonnés qu’elles l’ont fait.

Tu es vivant. Et il n’y a rien de plus beau que de te voir sourire, que de te voir être heureux. Pense à ta famille, pense à tes amis, pense à nous tous, ceux qui pourraient te côtoyer, ceux que tu n’as pas encore rencontré. Tu grandiras encore, tu souffriras peut être à nouveau mais elles te rappelleront que tu es fort et tu feras tout pour ne pas en avoir de nouvelles.

A mes cicatrisés adorés.

 

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